Cette ancienne coutume italienne était un "viol" collectif organisé
par un galant éconduit à titre de vengeance, ou pour faire une plaisanterie
salée. Il invitait ses amis, habillés comme
pour une fête (sur leur 31, c'est de là que vient l'expression) à prendre
à tour de rôle la donzelle.
Si l'on en croit Pierre L'Arétin, qui décrit un 31 dans les Ragionamenti, (1536),
passage reproduit par Jean-Jacques Pauvert dans le tome 1 de son
excellente Anthologie Historique des Lectures
Erotiques, (Stock/Spengler, 1995), être l'objet d'un 31 était plutôt
recherché par les femmes. Le 31 était donc plus proche du gang-bang que de
la tournante.
Références:
S. Alexandrian, Histoire de la littérature érotique,
Seghers 1989.
Sur le serveur de la bibliothèque nationale, http://gallica.bnf.fr
on trouve un 31 raconté en vers par Lorenzo Veniero,
intitulé
(Téléchargement gratuit en format pdf).
Malheureusement c'est en italien dialectal de
Qu
Notice pour le dictionnaire de
l'Erotisme du site : http://vassilia.net