Au temple
De mon
carnet d’aventures sexuelles, vénales et insolites. (Les adresses ne
sont pas publiées, mais je peux les communiquer sur demande, d'une manière
discrète, à convenir).
Au Tamil Nadu, Inde, septembre 2007.
C'était
un temple peu fréquenté des touristes, situé dans un quartier pauvre au cœur
d'un labyrinthe de ruelles sans nom et encombrées d'ordures. J'ai fini par
l'atteindre après avoir demandé plusieurs fois sa direction.
J'ai
d'abord caressé longuement du regard les seins roses et gonflés des déesses et
des danseuses de stuc qui s'ébattaient aux différents étages de l'énorme
bâtiment qui constituait l'entrée monumentale. Les figures étaient peintes de
couleurs criardes, mais grâce à cela, on pouvait les distinguer de loin.
Au
centre de la grande cour rectangulaire que je devais traverser pieds nus, se
dressait le temple. C'était une pyramide de
pierres ocres, elle aussi décorée d'une multitude de statues
probablement plus anciennes. Mais c'étaient les mêmes seins ronds et les mêmes
cuisses dodues qui occupaient les frises à tous les étages. La lumière
déclinante mettait en valeur les formes voluptueuses et leur donnait une
couleur cuivrée, comme celle de la peau des femmes du pays.
Je
pensais avoir vu le principal, mais je suis entré néanmoins par routine
touristique dans un dédale de salles obscures, encombrées de meubles à
l'abandon. Plus j'avançais, plus les couloirs se faisaient étroits et
l'atmosphère étouffante. Les odeurs d'huiles brûlées, de fleurs pourrissantes
et de transpiration humaine prenaient à la gorge. Dans chaque petite chapelle,
les fidèles offraient des fleurs aux prêtres qui en échange marmonnaient des
prières et décoraient leurs fronts de poudres colorées.
« What is your
name? » « Valcour»
Sacrifiant
au rituel j'ai donné quelques roupies pour reconnaître mon nom au milieu des
invocations à Shiva et mon front s'est retrouvé décoré après l'échange de
nombreux saluts. Alors que j'attendais mon tour au milieu de fidèles pour
entrer dans la salle suivante, un jeune prêtre au crâne complètement rasé m'a
attiré dans un couloir discret.
« Strong
man. You need fertility »
Son
anglais était difficile à comprendre. Il a rejoint un petit groupe de quatre
femmes en sari qui attendaient à l'entrée d'une chapelle tout juste éclairée
par une dizaine de bougies. La statue de pierre noire, imposante, était décorée
de fleurs, de tissus colorés et de pacotille. Un homme nous a croisé qui
sortait en se rajustant comme s'il venait d'uriner. Une femme, debout face à la
statue au centre de la chapelle, relevait son sari comme si elle voulait lui
montrer son sexe. Le prêtre avait parlé de "fertility".
Peut-être était-elle en train de frotter son sexe nu à un lingam (gros cylindre
de pierre terminé par un hémisphère, et qui symbolise le phallus). La femme
poussait de petits cris comme si elle voulait contenir sa jouissance. Puis elle
s'est rajustée, elle a donné ses roupies en échange d'une bénédiction.
« Fertility,
you now, your turn».
Au
pied de la statue, il n'y avait pas de lingam,
mais une femme, assise sur une banquette de pierre, complètement enveloppée de
tissus noirs décorés de bijoux dorés. Seul son visage cuivré en émergeait. Ses
sourcils étaient noirs et brillants et ses lèvres colorées de rouge vif.
« Living
goddess, blind. ... Parvâti, goddess
Parvâti».
Ses
pupilles bougeaient en tous sens lorsqu'elle ouvrait les yeux. Elle était sans
doute vraiment aveugle et avançait ses lèvres à hauteur de ma braguette. Le prêtre
m'a fait signe de la défaire, et j'ai glissé mon sexe entre les lèvres qui
l'attendaient pour un curieux culte de la fertilité. Je n'ai pas refusé
l'aubaine. Elle m'a très habilement sucé. Sa langue et ses lèvres expertes
faisaient merveille. Ses mains pressaient mes couilles avec délicatesse et
fermeté, au rythme des caresses de sa langue. Un ou deux doigts se glissaient
jusqu'à mon anus et me massaient la prostate au passage. Elle n'a pas tardé à
recevoir en récompense de ses efforts le flot crémeux de mon foutre. Elle m'a
soigneusement nettoyé le gland de sa langue, mais je ne l'ai vue ni avaler ni
cracher. Sans doute le gardait-elle pour en faire profiter les femmes qui
attendaient derrière moi.
« Money
please. » J'ai
donné 10 dollars, le prêtre était enchanté et il a multiplié les bénédictions
en mon honneur.
« To
morrow, boum-boum » et il frappait son poing fermé
dans la paume de l'autre main de manière suggestive.
« Better gal, for you. Come again, another gal. »
J'y
suis retourné. Il m'a demandé d'avance 30 dollars et m'a emmené par les
couloirs étroits dans une autre chapelle dont il a fermé derrière nous la
lourde porte avec une énorme clef. Le long des murs s'alignaient une dizaine de
lingams, qui suintaient d'huile et de
lait rance. De la pénombre, émergeaient les grosses fesses blanches d'une femme
qui attendait d'être prise en levrette. Ce n'était pas la déesse réincarnée de
la veille, mais certainement une femme du Nord de l’Inde, vue la couleur de sa
peau. Ses fesses, ses cuisses et ses mollets étaient seuls visibles. Sauf
l'arrière-train, elle était complètement recouverte d'un grand tissu bleu très
sombre, qui donnait à la scène une allure de messe mortuaire ou satanique,
comme Clovis Trouille en a peinte.
Le
prêtre lui a fait écarter les cuisses et cambrer le dos pour que ressortent ses
fesses et pour me faire admirer son buisson dense de poils noirs. Il a commencé
à la branler sans délicatesse et m'a montré ses doigts luisants:
« She, ready, for you».
Je
me suis agenouillé (comme il se doit dans une chapelle) et je l'ai moi aussi
caressée, mais avec la douceur dont je fais toujours preuve avec les femmes. (Avis aux lectrices !). Des gémissements
significatifs se sont fait entendre malgré le drap qui la recouvrait.
Entre
ses fesses un anneau d'argent permettait d'extraire de son anus une sorte de
bouchon, qui avait pour fonction de m'interdire cette voie. Mais l'autre était
déjà suffisamment alléchante. Sa chatte jutait abondamment. Mes doigts
sentaient bon la sueur, la cyprine, l'urine (un soupçon) et les fragrances
épicées de sa peau d'indienne. Pas le moindre relent de savon ou de déodorant.
Je l'ai enfilée sous les yeux attentifs du prêtre qui faisait peut-être une
étude de sexologie comparée. Il voulait peut-être ajouter un nouveau volume au Kama-Sutra. Elle
était délicieusement étroite, ce qui était une bonne surprise, alors que je
m'attendais à un tunnel autoroutier, vu le volume de ses fesses. Un très bon
coup.
Pendant
que je la pistonnais, le prêtre se tripotait. A peine étais-je ressorti du
ventre enchanteur, et sans laisser à la femme le temps de reprendre son
souffle, il l'a brutalement enfilée, et s'est mis à la baiser sauvagement en
lui assenant sur les deux fesses des claques magistrales. Elle criait, et ce
n'était pas de plaisir. Il riait de ma timidité, et me montrait comment
j'aurais pu faire. Il m'a encore béni, il m'a demandé un "tip"
supplémentaire et m'a proposé de revenir le lendemain.
« Another girl, very
fresh, full night.»
Mais
je devais m'envoler pour la Thaïlande le lendemain matin très tôt. A l'occasion
d'un prochain voyage, je ne manquerai pas d'y retourner. "Very fresh, full night", ces mots continuent de traverser
mes rêves.
Conclusion
générale :. Accueil : Propreté des lieux : médiocre,
comme dans tous les temples. Propreté des personnes :.
Conclusion
générale : Très bonne adresse dans le genre insolite. Prix très modique.
Prix élevé pour 42 minutes mais prestations originales et musclées.
Accueil : aléatoire.
Propreté
des lieux : désastreuse.
Propreté
des prêtresses : difficile à évaluer. Rapports non protégés, mais pas de
problèmes.
Alain Valcour