L'éroticien

par Alain Valcour

On m’étudie !

            Je reçois deux étudiantes en littérature qui doivent rédiger un mémoire sur mes récits et nouvelles érotiques. Quelle surprise ! Non seulement j'ai des lectrices, mais toute une promotion de lettrées étudie mes écrits, d'après ce qu'elles m'ont dit au téléphone.

            Nathalie est brune, mince et autoritaire. Nadine est rousse, d'un beau roux flamboyant, joviale et grassouillette. Je leur apporte du thé. Nathalie explique, interrompue de temps en temps par Nadine :

            -  Monsieur Valcour, nous travaillons sur « la psychologie de l'éroticien ». Notre professeure Danielle Valdingue avait choisi comme titre « la psychologie du pornographe », mais après avoir lu vos nouvelles et vos poèmes publiés sur internet …

            -  Qui sont remarquables, très bien écrits …

            -  Veux-tu bien ne pas m'interrompre ! Donc, elle a accédé à notre demande de changer pour « éroticien ».

            -  On les a lus à voix haute durant nos « séminaires », c'est comme ça qu'on appelle nos séances de travail à l'université, et on était toutes … comment dire … un peu …

            -  Si tu ne sais pas comment dire, et bien tais-toi ! Excitées, oui !

            -  Vous écrivez si bien. Avec toujours une pointe d'humour. Et des remarques érudites pour, comment dire …

            -  Détendre l'atmosphère ! Voilà ce qui vous distingue d'un vulgaire pornographe.

            Je ne sais pas si Nadine est excitée au souvenir des lectures de mes textes, mais elle se trémousse sur le fauteuil et tire toutes les deux minutes sur sa jupe très courte, sans pouvoir l'empêcher de découvrir ses cuisses, et de montrer sur l'une d'elles un tatouage rouge et noir. Et comme le fauteuil est assez creux, elle se penche en avant pour boire son thé et m'offre une vue plongeante sur la naissance de ses seins, manifestement libres et agréablement charnus. Nathalie, raide et hautaine, observe son manège d'un œil courroucé. Nadine continue mon éloge. Il semble qu'elle récite les remarques faites durant leur « séminaire ».

            -  Vos termes sont toujours élégants, choisis avec soin, un peu crus de temps en temps, mais juste ce qu'il faut pour émoustiller. Vous décrivez les émotions de vos personnages plus que leurs actes, et vous savez, par des formulations concises et bien choisies, les faire partager aux lecteurs et … lectrices.

            Dit-elle avec un petit sourire complice. On dirait qu'elle écrit une quatrième de couverture pour mes œuvres complètes. Je remercie modestement pour ces compliments, sans chercher à en rajouter par des commentaires. Je suis d'autant plus ému qu'ils sont présentés par une jeune femme sensuelle. Je remarque ses lèvres maquillées de rouge trop vif qui jure avec le roux de sa chevelure, et les bracelets de pacotille qui s'agitent autour de ses poignets. Nathalie, au contraire, est tout en gris, comme une femme cadre d'une entreprise. Sa poitrine est plate et elle bouge les jambes nerveusement tout en affectant un calme professionnel. Elle intervient, agacée par Nadine.

            -  Nadine est trop gentille ! Car enfin, je ne vous vois pas à l'Académie Française. [Sourire moqueur] Monsieur Valcour, votre humour, c'est une couverture. C'est comme le petit rire nerveux des gens qui ne veulent pas révéler leurs vrais sentiments. Dans vos écrits, vous vous cachez derrière le narrateur, qui lui-même se cache derrière ses personnages. Prenons par exemple vos scènes pédophiles : le narrateur, c'est à dire vous, n'en est jamais le héros, si toutefois on peut dans ce cas parler de héros. L'initiative vient des victimes.

            Ses explications alambiquées et ses leçons de morale m'agacent.

            -  Victimes ? Peut-on vraiment parler de victimes ?

            -  Ainsi vous défendez les pédophiles !

            Nadine, qui laisse maintenant sa jupe se placer où elle veut, remue ses fesses au creux du fauteuil. Gênée, elle réoriente la conversation.

            -  Monsieur Valcour, racontez-nous un souvenir d'enfance que vous n'avez jamais publié.

            Je commence un récit que, de fait, je n'ai jamais utilisé dans mes écrits, non pas par pudeur, mais simplement parce que j'avais d'autres sujets.

            - Ma famille était très coincée. Par exemple, il m'était interdit de pénétrer dans la chambre des parents tant que le lit n'était pas impeccablement fait. Car un lit défait ne pouvait que suggérer des actes dont je ne devais rien savoir. Les questions sexuelles n'étaient évoquées, allusivement et avec mépris, que comme « ces choses ». Un soir par exemple, j'ai demandé à table « c'est quoi une putain ? ». J'ai reçu une gifle magistrale et j'ai été privé de dessert, à mon grand étonnement. Le lendemain, j'ai posé la question à un copain ivoirien. Il m'a répondu « C'est une gonzesse qui fait boutique son cul. » Un autre copain m'a donné une réponse claire. À huit ans, je ne savais rien, mais j'étais fasciné par les fortes cuisses et les mollets galbés des femmes comme des hommes, et je m'étonnais de sentir durcir mon pénis durant mes observations.

            À cause d'une maladie de ma mère, j'ai été envoyé pendant l'été chez une tante, dans sa villa près de Marseille. Son fils Patrick avait environ vingt ans. Il m’a appris à jouer au ping-pong et m’a emmené nager dans les calanques avec des palmes, un masque et un tuba pour observer les algues et les poissons. J’admirais ses muscles et les poils roux qui lui couvraient les cuisses, la poitrine et le bas du dos. Je m’impatientais d’être, comme lui, un homme fort, et je cherchais chaque matin si quelques poils ne commençaient pas à me pousser, sous les bras ou sur le bas-ventre. Mais rien ! Ma peau était désespérément lisse comme celle d’un bébé.

            Une après-midi, j’ai voulu aller à la calanque plus tôt que d’habitude, car je m’ennuyais. Je suis entré dans la chambre où Patrick dormait, complètement nu. J’ai vu sa grande verge dressée toute raide, terminée par un gland rouge à moitié décalotté. Le cœur battant, je l’ai regardé en silence. La sueur coulait sur sa poitrine et elle collait les poils roux à sa peau. Je me suis approché. C’est peut-être ma respiration nerveuse qui l’a réveillé. Il m'a  regardé en train de contempler ses cuisses musclées et son sexe tendu. « Viens avec moi ! ». J’avais les joues en feu  mais je désirais cette invitation. Il m’a allongé près de lui. Je me souviens encore de l’odeur du creux de son aisselle, touffu et largement ouvert, car il avait replié un bras sous sa tête pour me faire de la place. Comme hypnotisé, j’ai fait tout ce qu’il m’a commandé.  Il a serré ma main autour de son gland visqueux, ce qui m'a d'abord un peu dégoûté. J’ai cherché à la retirer, mais il l’a maintenue et m’a montré comment je devais le masturber. Il a léché ma main à plusieurs reprises. J’ai vite compris comment je devais faire, quel rythme et quelle pression il souhaitait. « Alain, caresse-moi les couilles. » J’étais raide. Il m'a demandé d'enlever mon slip de bain. Pendant que je le branlais, il me tripotait les cuisses, le pénis et pressait doucement mes tout petits testicules. Il a poussé un doigt jusqu’à mon anus, que j'ai tenté de protéger en serrant mollement mes fesses. J’ai accéléré mon branlage. Il a joui avec un profond soupir, en retenant ma main. J’ai été surpris par la giclée de sperme. Il l'a essuyée négligemment en souriant.  « Et toi ? Viens sur moi. À l’envers ! » Je me suis allongé sur lui. Le visage contre son sexe mou, je respirais l'odeur de son sperme. Il m'a tout pris en bouche. Les jours suivants, nous avons fait plusieurs fois la sieste dans son lit de la même façon.

            Nadine m'écoute avec attention. Elle se pince un téton à travers son chemisier dont le tissu fin et souple épouse la ferme rondeur de ses seins. Nathalie la surveille et proteste.

-      Tu ne peux pas te tenir convenablement ? [À moi, d'un air salace]  Elle va mouiller votre fauteuil ! [Puis sérieusement] Vous n'avez pas été traumatisé ?

-          Non, pas du tout. Au contraire.

-      C'est étrange ! Et ça explique peut-être votre indulgence coupable pour les pédophiles.

-      Vous savez, les psys qui n'ont rien compris de l'érotique des anciens grecs, font toute une histoire de ce genre d'expériences très instructives. Ça ne m'a pas empêché ensuite de prendre goût aux femmes. [Un temps.] Son amie Myriam est ensuite arrivée. Une belle fille sportive qui respirait le goût des plaisirs. Elle ressemblait tout à fait à Nadine ! [Nadine apprécie cet hommage qui énerve Nathalie un peu plus]. Elle portait un mini-short ajusté qui lui découvrait le bas des fesses et moulait parfaitement les grosses lèvres gonflées et la fente de son sexe complètement épilé. Je n'avais jamais vu un sexe de femme. J'étais fasciné par ses fortes cuisses et ses fesses. Elle se promenait les seins nus dans le jardin et ses bains de soleil visaient le bronzage intégral. Ma tante protestait, au motif de ma présence, mais Patrick soutenait son amie : « Alain doit bien apprendre la Vie ! ».

            Le lendemain, je suis entré discrètement dans la chambre où Myriam et Patrick faisaient la sieste...

  -    Bon, on devine la suite. [Nathalie s'impatiente.] Vous avez regardé Myriam et Patrick, et puis vous avez baisé à trois.

  -    Oui, c'est à peu près ça.

  -     Non, continuez Monsieur Valcour ! Vous racontez si bien ! Ça me rend toute …

  -     Non, ça suffit, nous n'avons plus le temps.

  -     Monsieur Valcour, est-ce-qu'en écrivant, vous vous … euh …  mastur...  ?

            Nathalie explose :

  -     Quelle question stupide ! Tu es vulgaire, ce n'est pas possible ! Monsieur Valcour, pourquoi vos récits ne mettent-ils jamais en scène des couples, même homosexuels ? Par contre, vous adorez les prostituées !

  -      Le couple est une prison.

   -      Évidemment, c'est un point de vue.  [Elle réfléchit.] Vous faites du proxénétisme littéraire ! Vous avez de la chance de n'être pas trop lu, car votre sexisme et vos goûts pédophiles pourraient attirer l'attention du Bureau de la Pensée Conforme que vous vous êtes permis de provoquer dans votre pamphlet érotico-politique Les dangers de l'écriture [http://eros-thanatos.com/Les-dangers-de-l-ecriture.html].

Je ne cherche pas à me défendre.

-      Notre entretien est terminé ?

-     Oui. Nous vous inviterons à la présentation orale du mémoire. Les étudiantes du séminaire seront heureuses de vous connaître.

-     Mais pas au sens biblique !

            Je ris par politesse de cette plaisanterie banale de Nadine qui bien sûr n'est pas du goût de Nathalie.

-      Elle insupportable ! C'est à croire que  son cerveau minuscule est coincé dans son utérus !

            Nathalie se lève pour partir, mais subitement, elle repère ma bibliothèque et se dirige vers mon « second rayon » qui n'est pas caché. Elle lit et commente :

-       L'Arétin, le Jin-Ping-Mei (1), Casanova, Juliette, Justine et, tiens, tiens ! Aline et Valcour (2), Pierre Louÿs bien sûr, Aragon et son Irène, Georges Hugnet (3), Gianni Segré, Gabriel Matzneff et Tony Duvert, tout un commando de pédophiles (4),  l'anthologie de Pauvert (5), Michel Koppera (6) … Nadine, flashe-moi tout ça avec ton smartphone, qu'on puisse analyser qui inspire Monsieur Valcour. [S'adressant à  moi.] Il y a de grands absents ! Je ne vois pas l'Histoire d'O, ni Georges Bataille !

-       Même défroqués, je n'aime pas les curés. Et la domination, comme ils disent, m'ennuie à mourir.

 -      Pourtant vous avez l’Art de la fessée, illustré par Manara et Cruelle Zélande (7) ! Il faudra étoffer vos sources !

            Nadine prend une dizaine de photos. J'ai bien quatre mètres de rayons. J'ai le sentiment désagréable qu'elles s'emparent de mes précieuses collections. Elles finissent par prendre congé. Les talons de Nathalie claquent le parquet comme ceux d'une cheffe de bureau dans le couloir d'un ministère, alors que Nadine glisse discrètement comme une chatte. Elle me sourit, comme pour excuser la manière dont Nathalie a conduit l'entretien.

 

Une invitation prometteuse

            Le lendemain matin, Nadine me téléphone

-      Monsieur Alain, c'est Nadine. Je suis confuse pour hier. Nathalie a vraiment été grossière ... avec un auteur comme vous, un grand éroticien ...

 -      Ce n'est pas grave. Vous n'y êtes pour rien. Vous étiez gênée, j'ai bien vu …

 -       Alain, j'aimerais vous revoir. [Elle prend un ton mielleux]. Je suis sûre que nous avons encore beaucoup à échanger. Votre imaginaire sensuel ! … Moi aussi, j'aimerais écrire, des récits de plaisir …

 -        Oui, on pourrait … [J'entre dans son jeu et je réponds sur le même ton.]

 -       Alain, je suis sûre que ta langue est délicieuse. Et tu aimes passionnément le plaisir des femmes. Je n'ai pas dormi cette nuit...

 -       Tu t'es caressée ?

 -        Oui, plusieurs fois, en pensant à tes yeux bleus, à ta voix si … si pleine de sentiments …

 -     

 -    Alain, je serai très gentille … on prendra notre temps [On dirait une prostituée !] On se fera tout partout. [Silence] Je sais ce que tu aimes, j'ai lu toutes tes histoires érotiques.  [Silence] Et tes poèmes !  Après tu m'écriras un beau poème secret pour moi toute seule.

-      Oui, je te sucerai ma douce Nadinette. Tu trembleras de bonheur. Ta chatte va couler, et je boirai ton délicieux jus de fille …

 -     Nadinette, c'est chou comme petit nom !

            J'entends du bruit derrière elle. Son ton se précipite et  elle parle plus bas.

 -      Tu viendras chez moi ?

 -        Demain après-midi. D'accord ? Je t'embrasse.

            Je propose le lendemain pour que nous puissions tous les deux savourer l'attente.

 

Chez  Nadine

            Nadine m'accueille en nuisette blanche. Le tissu transparent ne cache rien de ses beaux seins chahuteurs, de leurs tétons rose pâle et de son string noir minimal. Ses mules bleu clair et ses lèvres sans maquillage annoncent une délicieuse intimité. « Alain … !», elle murmure mon nom dans un souffle plein d'émotion langoureuse et m'offre un long baiser enthousiaste. Je m'empare de ses hanches, et sans délai, de ses seins. Je lui pince doucement les tétons. Notre baiser se prolonge. « Alain, j'aime tes caresses ! » Elle me déshabille lentement en posant des baisers gourmands sur chaque centimètre de ma peau qu'elle découvre. Elle sourit de ma raideur et m'entraîne, impatiente, dans la chambre.

            Une surprise m'y attend. Nathalie est sur le lit, impassible, nue sauf des bas résille assortis à un triangle touffu de poils noirs. Je regarde Nadine, elle est confuse. Quel est ce piège ? Je n'avais pas compris qu'elles étaient lesbiennes. Nathalie m'explique, sèche et autoritaire, comme l'autre jour :

            -   Nadine, c'est ma chienne ! C'est moi qui décide à qui elle offre son cul !

-   Nathalie-chérie [sic], je t'en prie, laisse-moi baiser avec Alain. Regarde comme il m'aime ! [Mais je ne bande plus !]

 -   Il n'en a pas l'air ! On va lui réveiller son oiseau paresseux. Suce-moi sale bête.

            Nadine, à quatre pattes sur le lit, plonge son visage dans la touffe de poils noirs tout en m'offrant, cuisses écartées, le spectacle bandant de ses fesses et de ses lèvres entr'ouvertes, parfaitement épilées. Je remarque sur le ventre de Nathalie le même tatouage, des lettres enlacées en un signe cabalistique, que sur la cuisse de Nadine.

-   Mieux que ça !

            Elle presse sur son ventre la tête de Nadine qui semble avoir du mal à respirer. Ses cuisses se mettent à trembler, comme si elle jouissait. Pourquoi monter ce scénario ? Nathalie se relève. Elle met sur son dos une cape noire brodée de signes dorés semblables à ceux des tatouages, se place derrière Nadine, lui pétrit les fesses, les écarte pour me montrer son anus étoilé, et récite sur un ton de prière :

            Je te salue, Nadine, prostituée pleine de graisse,

            Que le désir lubrique soit toujours avec toi.

            Reçois l’Infâme-Onction au fond merdeux

            De tes entrailles bénies,

            Au nom du con, de la bite et du cul. Amen.

            Elle ne fait pas dans la subtilité ! Cet humour potache me rappelle mes nuits d'étudiant quand je chantais dans la rue avec d'autres, complètement saouls, des chansons de salle de garde. L'oraison terminée, elle se met à claquer les fesses de Nadine.

 -    Arrête, j'ai mal !

 -   Tais-toi chochotte ! Valcour, tu vas voir, elle va bientôt pleurer pour de bon.

            La fessée redouble de violence sur les fesses déjà très rouges. Les plaintes de Nadine ne sont certainement pas simulées.

 -    Valcour, tu vas la consoler ! Fais lui une feuille de rose, comme tu les décris si bien !

            Pourquoi pas ? Je plonge ma langue dans l'anus qui se déplie et s'ouvre à mon amoureuse pénétration. Nadine remue ses fesses, elle m'encourage en gémissant « Oui … Oui ! » Mais Nathalie s'énerve de voir sa « chienne » prendre trop de plaisir. Elle lui malaxe un sein, lui pince durement le téton. Elle m'écarte brutalement, et les claques reprennent. Plus elles sont fortes et plus je bande. Cette fessée est pour moi diablement efficace.

            Nathalie attrape une petite poire à lavement pour administrer à Nadine l'Infâme-Onction. Elle l'enfonce au plus profond, sans ménagements. Un peu de gel s'écoule de l'anus violé, maintenant prêt à me recevoir.

-    Vas-y Valcour, montre nous si tu es un homme. Un vrai !

            Et je m'enfonce dans « les reins » de Nadine. Je dois forcer le sphincter. C'est d'autant plus délicieux que Nadine gémit (de douleur ?). « Je vais et je viens » [citation !] Nadine crie « Non, … arrête ! J'ai mal ! »  Pas question ! Je gicle au fin fond de ses « entrailles bénies » et je m'écroule sur elle en lui murmurant que je l'aime. Elle ne semble pas avoir si mal que ça. Je la couvre de baisers, comme je fais toujours en pareille circonstance. Tant pis si ça déplaît à Nathalie !

            Nathalie force Nadine à s'accroupir pour qu'elle lui chie mon foutre dans sa main, qu'elle lui donne ensuite à lécher. Difficile de faire plus « trash ». Encore que !

-    Tu l'as eu ton Valcour, et dans l'cul ! À son tour maintenant !

            Les deux complices m'allongent sur le lit avec autorité, elles me relèvent les jambes comme si j'étais un bébé dont elles devraient nettoyer les fesses et Nathalie m'introduit dans l'anus, avec la poire utilisée pour Nadine, un gel froid qui se répand au fond de mes tripes.  Je  m'attends à ce qu'elle sorte de quelque tiroir un godemichet, mais elle appelle d'une voix forte  «Séréna ! Il est prêt ! » Quelle est cette nouvelle machination ?

            Une grande métisse entre dans la pièce avec la solennité d'une prêtresse régnant sur notre petite assemblée. Son paréo aux couleurs tahitiennes découvre un sein d'une parfaite rondeur siliconée, terminé par un téton brun percé d'un anneau d'argent.

-   C'est lui votre Valcour ?

            Elle possède une voix d'homme !  Un renflement trahit le transsexuel non opéré. Elle dénoue son paréo d'où émerge un sexe magnifique, bandé comme tout homme en rêve, et tellement bien circoncis qu'on ne devine pas qu'il ait jamais pu être doté d'un prépuce.

            -    Valcour, suce-moi !

            Je ne suis guère en position de refuser. Je passe et repasse ma langue autour de l'énorme gland, comme Patrick me l'avait enseigné, mais Séréna  s'amuse à me l'enfoncer au plus profond de la gorge, sans craindre de me faire vomir. J'étouffe mais elle n'insiste pas, heureusement. 

 -    Ça suffit. Son cul est prêt ?

 -    Oui !

            Séréna me plante son sexe dans « les reins » avec la même détermination qu'elle le faisait dans ma gorge, quelques minutes avant. À chaque entrée, c'est une nouvelle souffrance malgré le gel – il faudrait en remettre –  et quand elle atteint le fond, je crois que mes boyaux vont crever. Et ça dure ! Quelle puissance ! Je la lui envie, mais pour en faire profiter amoureusement de belles et douces petites femelles comme Nadinette. Elle éjacule enfin ! Je m'écroule, épuisé. Nathalie ordonne.

-   Nadine, à toi de finir ! Valcour, tu peux te rhabiller.

            J'observe écœuré mais silencieux, « ma » douce Nadine, obéissante, prendre à pleine bouche le sexe encore bandé de Séréna. Je suis groggy. Nous passons au salon. Elles m'offrent un vieux rhum des Caraïbes très bien venu. Nathalie et Séréna, collées l'une à l'autre sur le canapé se caressent et se patinent sans pudeur. Nadine et moi les regardons en silence.

   -  Valcour, tu vois que le couple n'est pas toujours une prison ! Nous avons même une petite chienne. C'est notre esclave sexuelle, 3-ways, pour nos amis qui sont raides rien qu'à mater ses seins ! Et gratis, alors que son cul, bien préparé, vaut bien 200 euros ! N'est-ce-pas Valcour, tu t'y es enfoncé ! Nadine, sans nous, elle ferait le trottoir !

            Séréna intervient.

   -   Votre Valcour, c'est un pornographe pour midinette ! Il n'a pas  compris que « l'érotisme est l'approbation de la vie jusque dans la mort » (8) et qu’il n’est pas de vrai plaisir sans grande souffrance.

   -     Mais il a bandé ferme à me voir claquer Nadine. Qu'est-ce que ç'aurait été si je lui avais planté des aiguilles dans les seins ou cousu les grosses lèvres !

            Nadine ne conteste pas cette éventualité, comme si elle en avait l'habitude. Elle intervient timidement.

  -    J'aimerais bien …

  -     Si tu es bien sage pendant quinze jours, on te laissera baiser avec lui. Tu sais Valcour, cette mignonne petite pute a un mort sur la conscience ! Raconte-lui ton histoire, ça va le faire bander, vicieux comme il est !

            Nadine raconte.

            -  À 13 ans, mes parents m'avaient mise dans un collège de filles. J'étais tout juste tolérée dans un petit groupe dirigée par une « grande » de 17 ans nommée Gabrielle. Retardée dans sa scolarité, mais belle fille : taille fine et seins de femme bien formés. Moi, c'était l'inverse, de grosses fesses, des hanches épaisses et des petits seins. Elles m'appelaient Carotte-Bio, pour mes cheveux et mon physique « informe ». Nous ne parlions que de sexe. Les « puces », c'est à dire les pucelles attendaient impatiemment d'être « trouées » pour passer dans la caste des «reines». Nous nous racontions nos jeux avec les mecs : « Il m'a léché les seins – Je l'ai sucé à fond ! – Et t'as tout avalé ? – Oui !    Je l'ai forcé à me lécher la chatte. » etc. Si une « puce » affirmait avoir été « trouée », on l'allongeait sur un banc, fesses nues, cuisses écartées et Gabrielle vérifiait de l'œil et du doigt.

            Au retour du collège, je m'arrêtais chez mon oncle Bernard, qui m'aidait en mathématiques et en physique. Jeune ingénieur, il avait 25 ans. Ses WC étaient garnis d'une collection de calendriers Pirelli, et j'avais repéré dans sa bibliothèque des albums de photos de femmes nues. Lorsque  j'étais toute jeune, pendant les vacances chez ma tante, il me savonnait longuement, et même un peu plus âgée, je me montrais à lui toute nue, sans penser à mal. J'ai imaginé alors qu'il pourrait me dépuceler.

            Un jour dans l'escalier en montant chez lui, j'ai ôté mon soutien-gorge et arraché quelques boutons de mon chemisier. En m'asseyant un pied posé sur le bord d'une chaise, comme je le faisais sans gêne quelques années plus tôt, je lui ai montré ma culotte blanche, choisie usée – j'avais même agrandi les trous. La jupe découvrait complètement ma cuisse. Il est venu poser ses mains sur mes épaules, l'ouverture de mon chemisier baillait sous ses yeux et j'ai senti dans mon cou son souffle précipité. Je l'ai regardé droit dans les yeux. Il m'a embrassée dans le cou. Je me souviens encore du frisson qui m'a traversée. Sans échanger un mot, nous avons été sur son lit. Il m'a installée en 69, lui sur le dos. Son gland gorgé de sang m'occupait toute la bouche. C'était la première fois que je suçais un homme. « Mordille-moi » disait-il «Tout ! Le gland, les couilles. » Je pensais aux copines, je me demandais si elles avaient vraiment fait ce genre de choses ou si elles racontaient des histoires.  Lui-même me léchait la chatte, me la fouillait avec sa langue et tarabustait délicieusement mon clitoris. « J'ai envie de pisser ! – Non, continue ! » et il m’a empoigné les hanches pour m'empêcher de me lever. Sa langue a accentué sa pression et accéléré. Je n'ai pas pu me retenir plus longtemps, je lui ai pissé à grands jets dans la bouche et dans les yeux, il m'a envoyé sa giclée de sperme dans la gorge et, la vessie vidée, j'ai joui juste après. Ce fut sublime. Nos baisers profonds étaient parfumés de sperme et d'urine. J'étais joyeuse, mais ça l'a un peu inquiété. « Surtout tu n'en parles à personne, même à tes copines, même sans dire mon nom, car elles bavarderaient, et ça finirait par se savoir. » J'ai promis et tenu parole, quelques jours.

            Nous avons souvent recommencé. « Lèche-moi le trou du cul. » Et je me suis accroupie sur son visage, en écartant mes grosses fesses pour que sa langue puisse me pénétrer le plus possible. Quelques semaines après, j'ai pris mon ton le plus enjôleur pour lui demander : « Demain, j'aurai 14 ans, tu pourrais me faire l'amour à fond ? » Il a hésité, mais accepté, comme acceptant le destin. Mon dépucelage s'est très bien passé. Bernard m'avait fait jouir trois fois auparavant, avec sa langue. Je n'ai senti aucune douleur, mais j’ai été transportée par la sensation incomparable d'être pénétrée à fond par une grosse queue vigoureuse. « Tu es belle, avec ton sang de pucelle sur tes cuisses blanches ! »  J'ai essuyé le sang avec  un mouchoir de soie brodé, un cadeau de ma grand-mère, que j'avais apporté pour cela. « Qu'est-ce-que tu vas en faire ? – Ce sera un souvenir. – Ce n'est pas pour montrer à tes copines ? – Non, promis ! »

            Nadine racontait très bien. J'ai dit à Nathalie :

-    Vous voyez bien Nathalie que les expériences sexuelles juvéniles, même marquées du sceau réputé infamant de la pédophilie et de l'inceste, sont celles qui laissent les meilleurs souvenirs.

  -   Attention à toi Valcour, nous avons à présenter un mémoire universitaire, pas seulement sur tes écrits, mais aussi sur ta psychologie perverse ! Continue Nadine, tu fais rebander Valcour ! Mais toi au moins, tu n'es pas en train de te branler ? Regardez, elle se tripote les tétons ! Quelle chaudasse !

 

            -   Nous avons baisé et rebaisé durant les semaines suivantes, mais Bernard était à chaque fois plus inquiet. Il se préoccupait des jours dangereux de mon cycle, du 10 au 18, de ce que je pouvais raconter aux copines (bien entendu, je n'avais pas tenu ma langue), des lettres d'amour brûlantes que je lui envoyais (« À mon gros ours Bernard.  Signée, Nadine, ta petite renarde. »). De fait j'avais envoyé ma première lettre au 27 et pas au 29, mais le facteur avait rectifié. Un jour, Bernard a remarqué un groupe de trois filles qui regardaient sa porte, cinq minutes après mon arrivée : j'avais peut-être été suivie. En fait, non. Le lendemain, il m'a montré, caché derrière une photo de sa mère, un petit flacon. « C'est du cyanure. Si on nous pince, je suis bon pour la taule. – Je dirai que c'est moi qui … – Ils s'en foutront. Ils diront que tu es LA victime ! [Il médite.]  Nous sommes tous victimes de la société. Elle n'est pas faite pour nous rendre heureux, mais pour se perpétuer, même si ça ne sert à rien. Nos petits   bonheurs, c'est comme une grotte secrète que l'on se creuse à la base d'une immense falaise. – Une grotte pour faire l'amour en cachette ! – Oui, c'est bien ça, tout plaisir est dérobé à la société, et elle cherche à se venger.»  Ce jour-là, nos orgasmes ont été sans joie. La semaine suivante, nous n'avons plus parlé du cyanure, mais j'y pensais. Les copines me pressaient de questions. « Nous finirons par savoir avec qui tu baises ! » Elles m'ont même flanqué une fessée pour me faire parler, mais j'ai tenu bon.

            Un jour Bernard a bu le cyanure, quelques minutes après mon départ. Depuis le premier étage, il avait vu une voiture de police garée devant chez lui. Deux policiers sonnaient à sa porte. Ils venaient lui dire qu'il avait oublié d'éteindre les phares de sa voiture.

           

            Nadine se met à pleurer, comme si elle venait d'apprendre la mort de Bernard. Je suis moi-même bouleversé, autant par les faits rapportés que par cette souffrance que Nadine revit en racontant sa découverte du plaisir et sa malheureuse conclusion. J'ai la gorge nouée et je suis incapable de trouver quelque chose à dire de pas trop banal. Nathalie, indifférente, continue l'histoire de Nadine avec une sorte de délectation vicieuse.

            -   Ses parents l'ont mise dans une pension religieuse, tenue par des sœurs adeptes des châtiments corporels. Une fille punie devait rester les fesses nues toute la journée, jusqu'à 18 heures. Ses « bonnes » copines se moquaient d'elle et attendaient la cérémonie punitive avec impatience. Les punies du jour étaient durement fessées devant toutes les autres filles réunies dans le gymnase. La « Mère », c'est à dire la  directrice, utilisait un paddle en cuir qui claquait les fesses plus cruellement que la main nue. 

            Cette pension était aussi un bordel pour ecclésiastiques. Une petite salle aux murs tendus de velours violet, dénommée « le Confessionnal », servait aux rencontres. La passe avait lieu sous les yeux, impassibles, de la «Mère » et sous ceux, larmoyants, d'un Christ peint dont le front sanglant était couronné d'épines.  Une fois le « péché » consommé, la fille devait réciter une prière composée par la « Mère » :

                        Marie, triplement vierge,

                        Pardonnez-moi d'avoir induit le Père …. en tentation,

                        Et d'avoir cédé au démon que Satan a envoyé pour m'éprouver.

                        Je suis indigne de votre grâce,

                        Mais je vous offre ainsi qu'à Notre Seigneur Jésus-Christ 

                        Toutes les souffrances de ma chair prostituée,

                        En réparation de mes péchés quotidiens. Amen.

            Nadine a vite perdu son second pucelage, mais elle a eu besoin deux fois des services de la Sœur Avorteuse. Comme elle n'est pas trop sotte malgré les apparences [Quelle langue de vipère !] elle a fini par entrer à l'université, où j'ai fait sa connaissance. Séréna et moi l'avons sortie de la fange ecclésiastique où elle allait se noyer.

            Séréna me congédie :

-    Mon petit Valcour, vous avez là de l'inspiration nouvelle. J'espère que vous allez nous en tirer un récit bien tourné ! La prochaine fois je vous raconterai pourquoi je suis une trans.

            Je sors de chez elles. Ce mémoire sur mes écrits, c'est certainement bidon, mais pourquoi m'ont-elles attiré à cette séance ? Il y avait peut-être une caméra cachée dans la pièce et mon enculage va se retrouver demain sur « Fesse-Bouc » !

            Cette Nadinette, j'aimerais bien la revoir, toute seule, chez moi ! Dans mes bras, nue sous sa nuisette, ses lèvres jointes aux miennes en longs baisers fondants. Grâce à moi, elle oublierait ses souffrances et ses humiliations. Nos langues se chahuteraient, ses seins se blottiraient comme deux oiseaux dans mes mains caressantes. Je poserais mes lèvres dans la tiédeur de son cou, enivré par le parfum de sa peau de rouquine, et je boirais son souffle énamouré. Je glisserais mes mains jusqu'à ses cuisses déjà moites, qu'elle ouvrirait, impatiente, à mes caresses profondes.  Me voilà parti à rêver !

 

Épilogue

            Je n'ai pas pu contacter Nadine. Tous les soirs j'ai repensé à ses grosses fesses rougies par les claques de Nathalie et au baiser très doux qu'elle m'a offert quand je suis arrivé chez elle. Je n'ai bien sûr été invité à aucune présentation d'aucun mémoire. Mais voilà que je trouve dans les pages « culturelles » d'un quotidien prétendu « de référence » un article au titre racoleur : « Pornographie à l'Université ».

            La Professeure Danièle Valdingue anime un séminaire sur « la psychologie du pornographe ». Ses étudiantes ont étudié les « œuvres » d'un pornographe amateur, Alain Valcour, qui publie sur Internet ses fantasmes masturbatoires. L'objectif de ce travail était de cerner les déficiences psychologiques qui le conduisent à publier des écrits relevant des tribunaux bien plus que du prix Goncourt. Ce choix témoigne de la décadence profonde de l'Université où la « recherche », sous couvert de psychologie, de sociologie ou de littérature (un comble en l'occurrence) peut porter sur n'importe quoi ! Les graffitis d'urinoirs ont même fait l'objet d'une thèse ! (9) Il faut rappeler que Danièle Valdingue pratique la sociologie immersive. Elle a notamment envoyé ses étudiantes se prostituer. Certaines, plus intéressées par l’argent facile que par une carrière universitaire basée sur une  pseudo-recherche, et sans doute prédisposées, sont restées non sans succès, «sur leur terrain de  recherche».

            Voici ce que nos héroïques étudiantes ont découvert au sujet d'Alain Valcour. Il semble qu’elles l’aient rencontré dans des circonstances troubles qui ont été passées sous silence. Celui-ci manifeste une fascination (assez classique) pour les seins et un goût pervers pour les jeux de langue, y compris les plus dégradants, ainsi que pour les odeurs corporelles, ce qui montre sa double fixation aux stades oral et anal. Sa sexualité génitale est profondément perturbée par une expérience homosexuelle précoce et une hantise de la castration : pour lui toute femme est une dangereuse prostituée et toute mère est de la chair à fantasmes.

            Les étudiantes ont lu à voix haute son Hommage à la mère [http://eros-thanatos.com/Hommage-a-la-mere.html], tout à fait scandaleux, dont il est impossible de reproduire ici la moindre ligne. Nous n'encourageons pas nos lecteurs à le rechercher sur Internet, même si c'est facile. Alain Valcour se complaît dans l'exploitation des drames humains. Son Fukutanari [http://eros-thanatos.com/Fukutanari-clitoris-geants-et.html] utilise la catastrophe de Fukushima pour promouvoir la pédophilie transsexuelle ! 

            Son style est assez soigné, il faut le reconnaître, ce qui ne rend ses écrits que plus condamnables. Quant au contenu, ses fantaisies voyeuristes, pédophiles et incestueuses lui servent de remède à une impuissance fondamentale qu'il l'avoue lui-même dans Le sens de la vie [http://eros-thanatos.com/Le-sens-de-la-vie.html].  Il n'est que trop clair que ce douteux personnage a grand besoin d'une psychothérapie reconstructrice de sa personnalité dévoyée. Cela lui permettrait de réorienter ses « talents d'écriture » dans un sens qui valoriserait l'Humain au lieu de se complaire dans la description des bas instincts.

            Cet article est un comble d'hypocrisie racoleuse, mais il me réjouit profondément car il me fait une publicité gratuite, et il m'encourage à continuer. Il me reste à espérer que le Bureau de la Pensée Conforme aux Valeurs de la République ne le verra pas.

 

Notes :  (1)   Le Jin Ping Mei Cihua est un roman « fleuve » chinois de 1610, traduit par A. Lévy, sous le titre Fleur en fiole d'or, Ed. La Pléiade 1985 (2300 pages !) et Folio, Gallimard 2004.

(2)     Trois œuvres du Marquis de Sade.

            (3)  Georges  Hugnet, poète surréaliste, 1906 -1974 : Le pantalon de la fauvetteœuvres libres, Ed. Blanche, 1998.

            (4)  Gianni Segré, 1932 - ? : La confirmation, 1970, Ed. Le Cercle, réédition, 2006, La bravade, Ed. J. Martineau 1970. Gabriel Matzneff, 1936 - : Les moins de seize ans, Ed. Julliard, 1974, Mes amours décomposées, Journal 1983-1984, Gallimard 1990.  Tony Duvert, 1945 - 2008 : Paysage de fantaisie, Ed. de Minuit, 1973, Le bon sexe illustré, Ed. de Minuit, 1973, Journal d'un innocent, Ed. de Minuit, 1976.

             (5)  Jean-Jacques Pauvert, Anthologie historique des lectures érotiques, 5 volumes, Ed. Stock, 1985-2001.

              (6) Michel Koppera : Body gym, Ed. Le Cercle, 2009, 50 coïts non interrompus, Ed. La Musardine, 2011.

               (7)  Jacques Serguine (1935-) : Cruelle Zélande, 1978, réédition La Musardine 2005. Il a aussi écrit un Éloge de la fessée, Gallimard 1973. 

(8)   Citation bien connue de Georges Bataille.

               (9)  Nicolas Mensch, L'Art transgressif du graffiti. Pratiques et contrôle social. http://www.theses.fr/s50021.