Recrutement

Mordille-lui les tétons. Lèche-lui la poitrine. Caresse-lui le ventre et les joues avec tes jeunes seins déjà bien ronds et fermes. Embrasse-le partout. Légèrement, pour lui faire désirer que tu y reviennes. Sur les bras, sur les lèvres et les paupières. Mordille-lui les oreilles, le nez, les lèvres, tout en frottant tes seins sur lui. Gratte-lui la poitrine avec tes tétons durs comme des billes de bois. Je suis sûre qu'il adore, regarde comme il bande. Griffe ses cuisses et ses flancs de tes ongles pointus, enfonce-les dans ses bourrelets de chair grasse, comme une chatte qui fait ses griffes sur un tapis.

Flora, il faut mêler les griffures aux caresses et les coups de langue aux mordillements. Égratigne et pince. Mords cette viande mâle offerte à ton désir cannibale. Descends lentement vers sa pine toute raide. Elle doit te supplier cette pine. Fais-la crier après ta langue et tes lèvres. Remonte lui lécher la poitrine. Fais lui craindre un instant que tu aies changé de plan. Attrape ses roubignolles entre tes griffes de jeune tigresse. Joue avec son corps, il est à ta merci, comme une proie. Masse-lui l'oignon à la racine, aussi fort que tu peux. C'est toi qui dirige son plaisir et qui peut le mêler d'une exquise douleur. Empare-toi de sa tige et presse-la jusqu'à ce qu'elle soit toute bleue. Elle doit souffrir pour mériter de jouir.

Son gland violacé attire tes lèvres. Lèche-le délicatement pour l'agacer avant de le prendre en bouche. Flora, tes lèvres doivent s'ajuster au bourrelet gonflé de sang à la base du gland, et ta langue doit parcourir ce gland dans tous les sens, comme si tu léchais une glace. Mordille ses couilles et fais-lui peur avec tes dents, comme si tu allais le châtrer.

Gobe sa queue maintenant. Avance, recule, avance, recule, ... très ... lentement. Il faut l'impatienter. Tes lèvres doivent garder un contact léger, mais ta langue peut faire ce qu'elle veut. Allonge-toi sur lui, sa langue aussi s'impatiente. Offre-lui ta chagatte, caresse-lui les joues avec le duvet brun et soyeux qui la tapisse. Branle ton minou sur son nez. N'aie pas peur d'écraser ton bas-ventre juteux sur sa figure. Je t'assure qu'il adore. Ecarte bien les cuisses et les fesses, pour qu'il voie s'entrouvrir ton trou du cul. Et redresse-toi, sa langue hardie ne demande qu'à s'y enfoncer. Prends ton plaisir avec sa langue, elle est habile et gourmande, j'en ai fait plusieurs fois l'expérience. Prends ton temps, rien ne presse. Glisse ton clito entre ses lèvres et laisse tranquille un moment sa queue, pour qu'il se concentre sur ton plaisir. Il s'applique, il est tout rouge tellement il a du mal à respirer.

Je devine que ton jeune bourgeon gourmand gonfle entre ses lèvres. Je vois le plaisir t'envahir comme la marée qui monte, tes fesses frémissent et ton ventre s'affole, ton jus lui coule dans les narines et dans les yeux. Serre ses joues entre tes cuisses et tant pis s'il étouffe. Sa mort sera bien douce, entre les cuisses d'une presque-pucelle en train de jouir. Son gland est maintenant comme une grosse olive violacée. Retourne à ses couilles et descends jusqu'à son cul, tu lui dois bien une feuille de rose. Sa langue n'a pas été frileuse entre tes fesses, vas-y de même. Sans oublier de mordiller au passage tout ce qui passe à portée de tes dents. Bon, ta langue a bien fouillé son cul, reviens à son gland pour le maintenir au bord de l'explosion. C'est à toi de sentir jusqu'où tu peux aller. Quand il est à point Flora, tu te retournes et tu t'enfiles sur sa tige prête à gicler.

Le retournement a été parfait. Allonge-toi sur lui pour qu'il sente encore la chaleur de tes seins sur sa poitrine. Que tes lèvres gourmandes s'emparent des siennes. Vas-y à fond, plus vite, sans ralentir. Attrape sa langue entre tes dents. Sa jouissance éclate. Continue ta chevauchée. S'il est cardiaque, il y passera, et on aura un macchabée sur les bras! Tant pis on s'arrangera. Mêle ton plaisir au sien, dévore ses lèvres et sa langue comme une parfaite amoureuse.

Après une séance comme ça, ma petite Flora, tu le tiens ton client. Il te donnera tout ce que tu lui demanderas.

-- Elle est géniale ta Flora. Si demain elle me refait tout ça aussi bien et sans tes conseils, je l'embauche au Mithuna (**).

Alain Valcour

Notes : (*) Le nom de Flora est inspiré du poème de Louis Protat (1819-1881), L'Examen de Flora, Examen subi par Mademoiselle Flora, à l’effet d’obtenir son diplôme de putain et d’être admise au bordel de Madame Lebrun, 67 bis rue de Richelieu.

(**) Mithuna : Terme sanskrit désignant les couples enlacés sur les hauts-reliefs et les statues érotiques des temples indiens. Ce terme convient parfaitement comme nom d'un bordel de luxe dont la clientèle est saine et sélectionnée.